Le Lac de Grand-Lieu est un grand lac de plaine. Sa superficie en eau est variable selon les saisons, allant généralement de moins de 3000 ha en été à plus de 6000 ha en hiver. Sa profondeur ne dépasse pas 1m20 en été. Le niveau d’eau est régulé au moyen du vannage de Bouaye.
Ce niveau doit respecter une cote prédéfinie, variable selon l’époque de l’année et validée par un arrêté ministériel.
Le lac de Grand-Lieu reçoit en amont les eaux de 2 émissaires principaux, l’Ognon et la Boulogne. Vers l’aval, Il se prolonge par l’Acheneau qui se jette dans la Loire après avoir franchi plusieurs ouvrages de régulation. Ces ouvrages constituent une partie du réseau hydraulique sud-Loire, le plus important d’entre eux étant le canal maritime de la Basse-Loire. Le lac est traversé par un volume de 250 à 350 millions de m3 d’eau en moyenne par an.
Les particularités du lac, et ses milieux différents (herbiers de macrophytes, roselières boisées, prés-marais…) en font un site remarquable sur le plan de la biodiversité (faune et flore). Il joue aussi un rôle épuratoire pour les eaux reçues de son bassin versant.
L’agriculture (pâturage bovin et fauche du foin de marais) s’exerce surtout dans la partie sud-ouest et sud du lac.
La pêche professionnelle est pratiquée par 7 pêcheurs regroupés en coopérative. Ils pêchent l’anguille, le sandre, le brochet, et divers autres poissons, ainsi que l’écrevisse de Louisiane. L’engin principal de pêche est le verveux.
La chasse se pratique à l’extérieur des 2 réserves naturelles (réserve nationale et réserve régionale)
Le lac permet aussi des activités, de tourisme, de promenade dans les marais, de découverte du milieu, de pêche amateur, de récolte de bois de chauffage (saules)…
Toutes ces activités sont tributaires des niveaux d’eau.